Accès salon
Coryllis

Rapport 2023 sur le commerce extérieur de la France
messages clés.

L’année 2022 s’inscrit dans un contexte mondial dégradé, avec l’invasion russe de l’Ukraine, la persistance des tensions sur les chaînes d’approvisionnement, la flambée des cours des matières premières, la hausse de l’inflation et la remontée des taux d’intérêt. Ces facteurs ont contribué à la décélération du commerce mondial.

Le commerce extérieur de la France a pâti de ce contexte et enregistre une dégradation de la balance courante qui redevient, avec un solde de -53,5 Md€, déficitaire, après avoir été excédentaire en 2021 à +9 Md€. En 2022, les excédents constatés en matière de services (+50Md€) et de revenus (+31 Md€) ne suffisent plus à compenser le déficit commercial enregistré sur les biens. Il atteint 164 Md€, soit une dégradation de 78 Md€ sur un an, imputable quasi exclusivement (à 86%) à la facture énergétique.

Messages clés :

• Dans un contexte mondial peu porteur, la balance courante redevient déficitaire en 2022 après un excédent en 2021. L’excellente performance des services et l’excédent élevé de la balance des revenus ne compensent pas le surcoût de la facture énergétique.

• La France paie lourdement la facture énergétique, qui a plus que doublé (115 Md€ en 2022 après 45 Md€ en 2021).

• Le déficit commercial se dégrade de 78 Md€ sur un an et atteint le niveau record de -164 Md€. 86 % de cette dégradation provient directement de la facture énergétique.

• Les soldes commerciaux de nos principaux partenaires se sont aussi fortement dégradés sous l’effet de la hausse de la facture énergétique.

• Les échanges de biens en valeur font preuve d’un dynamisme prononcé en 2022 (+18 % pour les exports & +29 % pour les imports) et dépassent leur niveau d’avant-Covid.

• Les services enregistrent un nouvel excédent record en 2022 (+50 Md€, après +36 Md€ en 2021) en lien avec la bonne tenue des services de voyages (tourisme), de transports et des services financiers.

• Le tissu exportateur français se renforce avec près de 144 400 exportateurs, un point haut historique (dont 81 % avec moins de 20 salariés).

• La France conserve sa première place sur le podium de l’attractivité en Europe pour la 3 e année consécutive : 1222 projets d’investissements étrangers en 2021 (baromètre EY 2022).

PRINCIPAUX RÉSULTATS : 

Le solde courant se dégrade en 2022, en lien avec la hausse du déficit commercial :

• La balance des services atteint un excédent record en 2022 (+50 Md€) tandis que le solde des biens* s’est fortement détérioré. La balance des revenus reste très excédentaire (+31 Md€).

• La balance courante se dégrade, affichant un déficit de -54 Md€ en 2022 après avoir été excédentaire en 2021.

• Le déficit courant s’élève à 2,0 % du PIB en 2022.

Échanges de biens : le déficit se creuse sous l’effet de l’explosion de la facture énergétique :

• Les échanges de biens font preuve d’un dynamisme marqué : +18 % pour les exportations et +29 % pour les importations par rapport 2021, dans un contexte de hausse des prix.

• En 2022, le déficit se dégrade sensiblement, à -164 Md€, contre -86 Md€ en 2021, en lien avec une facture énergétique record (-115 Md€ contre -45 Md€ en 2021).

• Hors énergie et hors matériel militaire, le déficit se creuse également mais de façon plus mesurée, à -74 Md€ contre -63 Md€ en 2021.

Focus : l’explosion de la facture énergétique :

• La facture énergétique s’est établie à un niveau record en 2022 (115 Md€ après 45 Md€ en 2021).

• Le rebond de l’activité en sortie de crise puis l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont contribué à une hausse des prix de l’énergie, aggravée par la dépréciation de l’euro face au dollar (responsable de 20 % de la hausse du baril de Brent entre 2021 et 2022). En 2022, les prix de l’énergie à l’importation ont été multipliés par 2,1 par rapport à 2021.

• Les importations de gaz ont augmenté de 248 % à 59 Md€, celles de pétrole brut de 99 % à 33 Md€ et celles de produits pétroliers de 59 % à 37 Md€.

Les soldes commerciaux de nos principaux partenaires se sont aussi fortement dégradés sous l’effet de la hausse de la facture énergétique: 

• Sur les neuf premiers mois de 2022, la croissance des exportations françaises (+20 %) a été plus dynamique qu’en Allemagne (+15 %), comparable à l’Italie (+21 %) et inférieure aux États-Unis (+22 %), au Royaume-Uni (+23 %) et à l’Espagne (+25 %).

•Le solde commercial s’est dégradé pour la France et tous les autres partenaires économiques entre les neuf premiers mois de 2021 et les neuf premiers mois de 2022. Cette dégradation a été la plus prononcée aux États-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni.

Échanges de biens : une hausse des échanges plus marquée pour les secteurs les plus dépendants aux intrants énergétiques et pour l’aéronautique en rattrapage :

•La hausse des prix de l’énergie se traduit par une forte hausse du commerce en valeur dans les secteurs les plus dépendants aux intrants énergétiques, comme la chimie ou la métallurgie.

•Plusieurs secteurs moins dépendants aux intrants énergétiques connaissent une progression plus modérée : le secteur des biens d’équipement, automobile et pharmaceutique.

•Malgré leur dynamisme, les exportations du secteur aéronautique demeurent à 72 % de leur niveau de 2019, les sous-traitants d’Airbus rencontrant des difficultés à augmenter leur production. Les importations s’établissent aussi à 68 % de leur niveau de 2019.

Échanges de biens : les excédents dans l’aéronautique et l’agroalimentaire se consolident :

• L’excédent aéronautique, à +23 Md€, s’est redressé depuis 2021 (de 2 Md€) mais reste en dessous de son niveau de 2019 (+31 Md€).

• En 2022, l’excédent agricole et agroalimentaire s’est consolidé, à +10 Md€, en hausse de 2 Md€ par rapport à 2021.

• Le solde de la chimie se dégrade de 6 Md€ à -3 Md€ en lien avec la forte exposition de l’industrie chimique aux intrants énergétiques. A l’inverse, l’excédent des parfums et cosmétiques progresse de 2 Md€ à +15 Md€.

• Malgré la dynamique des exportations automobiles (qui atteignent 97 % de leur niveau de 2019), le solde se dégrade de 2 Md€ à -20 Md€.

Focus : les exportations agricoles et agroalimentaires sont en forte croissance :

• Forte croissance de l’ensemble des exportations de produits agricoles et agroalimentaires (+19 % à 84 Md€). Parmi eux, les produits agricoles progressent encore plus rapidement (+37 % à 21 Md€) dans un contexte de hausse des prix liée à la plus faible disponibilité des produits ukrainiens, particulièrement pour le blé (+82 % à 6 Md€).

• Hausse marquée des exportations agricoles à destination de l’Afrique (+135%), traditionnellement dépendante de l’Ukraine et de la Russie pour leur approvisionnement en produits agricoles.

• Les exportations vers le Canada ont largement progressé depuis l’entrée en vigueur du CETA (+47 % de nos exportations agricoles et agroalimentaires vers le Canada entre 2017 et 2022, contre +35 % vers le monde hors UE).

Échanges de biens : des importations en forte croissance depuis les régions qui fournissent de l’énergie et des exportations pénalisées par la situation sanitaire en Asie : 

• Forte augmentation de nos imports en provenance des régions qui fournissent de l’énergie : Proche et Moyen-Orient (+114 %), Amérique du Nord (+69 %), Afrique (+51 %) contre environ +29% en moyenne.

• L’UE est la seule région où nos exports ont été plus dynamiques (+21 %) que nos imports (+20 %), limitant à 9 Md€ le creusement du déficit avec nos partenaires du marché unique.

• La politique zéro-Covid en Chine a freiné la reprise de nos exports vers l’Asie-Océanie (+7 % contre +19 % avec le monde), ne compensant pas la progression de nos imports (+24 %). Le solde commercial avec l’Asie se dégrade de 23 Md€.

Focus : diversification de nos fournisseurs d’énergie suite à l’invasion russe en Ukraine :

• Dynamique de substitution de nos importations énergétiques de Russie depuis l’invasion russe en Ukraine et en amont des sanctions européennes.

• Principal produit énergétique sanctionné à l’import en 2022, la part de la Russie dans nos achats de pétrole brut tendait à 0 % dès le 3 e trimestre alors qu’elle était de 15 % au 1 er trimestre, remplacée progressivement par l’Angola, le Brésil et les États-Unis.

• Sur l’ensemble des énergies, les États-Unis et la Norvège sont les principaux bénéficiaires de cette diversification, avec des revenus respectifs en hausse de +19 Md€ et +11 Md€ sur les 11 premiers mois de 2022 par rapport à la même période en 2021.

La balance des services enregistre un excédent record, porté par les services de transports et la reprise du tourisme :

• La reprise des échanges de services s’est accélérée en 2022 et le solde des services enregistre un nouvel excédent record en 2022 à +50 Md€.

• Cette amélioration de la balance des services a de nouveau été portée par la performance des services de transport maritime. Le maintien à un niveau élevé des prix du fret maritime – malgré une détente en cours d’année – a bénéficié aux grands armateurs européens et français.

• Après avoir été fortement fragilisés en 2020 et en 2021, les services de voyages (tourisme) ont connu un rattrapage important en 2022, enregistrant leur excédent le plus élevé depuis 2015.

Focus: une forte progression des échanges de services financiers favorisée par le Brexit : 

• Dynamiques depuis plus de 10 ans, les exportations de services financiers ont enregistré une croissance particulièrement soutenue en 2022 (+21 %). Cette progression a donné lieu à un excédent record de la balance des services financiers (+9 Md€).

• Les exportations française de services financiers ont pu bénéficier de relocations dans le cadre du « Brexit » (2 800 ETP pour la place de Paris, le premier bénéficiaire, selon le « Financial Services Brexit Tracker » d’EY).

• Ces exportations ont aussi été soutenues par la diversification de l’offre de services financiers de la place de Paris (plus forte présence de banques d’investissements et gestionnaires d’actifs).

Contribution du commerce extérieur à la croissance du PIB en 2022 :

• La contribution du commerce extérieur à la croissance du PIB redevient négative en 2022 : -0,7 point après +0,1 point en 2021.

• La progression du prix des importations (+17,2 %) est également plus marquée que celle du prix des exportations (+13,8 %).

Le nombre d’entreprises exportatrices augmente fortement et atteint un nouveau point haut en septembre 2022 :

• Le nombre d’exportateurs français s’élève à 144 400 entreprises au troisième trimestre 2022 un nouveau point haut. Il augmente de 8 800 depuis le début d’année (+6 %).

•Notre appareil exportateur compte 117 000 entreprises de moins de 20 salariés, soit 81 % de l’ensemble des entreprises exportatrices.

•Le nombre de nouvelles entreprises exportatrices a fortement progressé depuis 2 ans (39 800 au 3 e trimestre 2022 après 28 300 au 3 e trimestre 2020).

ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL : 

Environnement international : des pressions inflationnistes notamment via les prix des matières premières :

• Les cours des matières premières ont fortement augmenté avec l’invasion russe en Ukraine, qu’il s’agisse des prix des produits agricoles, des métaux industriels ou du pétrole, avant de progressivement refluer sous leur niveau pré-invasion.

• Il en est de même pour les prix du gaz dont le cours de référence européen (TTF néerlandais) a été multiplié par trois suite à l’invasion russe. Quoique volatil, le cours du gaz reste fin 2022 bien plus élevé que son niveau 2019.

Environnement international : un relâchement des pressions sur les chaînes de valeur mondiales :

• Les coûts du fret ont commencé à refluer à partir de fin 2021 en raison, en particulier, de la baisse de la demande mondiale qui a entraîné un recul du volume du transport maritime.

• Ils demeurent néanmoins à un niveau légèrement supérieur à celui d’avant-crise.

Environnement international : l’euro sur un creux en 2022, favorisant la compétitivité-prix …

• Le taux de change effectif nominal de l’euro s’est nettement déprécié en 2022 (-4,2 % après +0,6 % en 2021).

• Cette évolution s’explique principalement par celle du taux de change bilatéral euro-dollar : en 2022, en moyenne annuelle par rapport à 2021, l’euro s’est déprécié de -11 % face au dollar.

• Cette dépréciation a des effets inflationnistes mais a amélioré notre compétitivité-prix de +1,9 % (après +1,6 % en 2021), également soutenue depuis 2020 par les mesures du plan France Relance (34 Md€ ciblés sur la compétitivité) ainsi que par le plan d’investissement France 2030 (54 Md€ sur 5 ans).

…même si les parts de marché à l’export baissent, pénalisées par l’exposition sectorielle : 

• La crise sanitaire s’est accompagnée d’une baisse de part de marché pour la plupart des grands pays avancés (au bénéfice de la Chine) : la situation de la France n’est donc pas isolée

• La France a été pénalisée par sa spécialisation dans des secteurs particulièrement touchés par la crise (aéronautique notamment).

• Par conséquent, les parts de marché mondiales en valeur de la France à l’export sur le périmètre des biens, qui s’étaient stabilisées entre 2012 et 2019, ont reculé de 0,7 pt entre 2019 (3,0 %) et 2022 (2,3 % au 3 e trimestre).

Environnement international : l’activité et le commerce mondial marqueraient le pas en 2023 :

• Après un rebond exceptionnellement marqué en 2021 (+10,1 %), le commerce mondial ralentit en 2022 mais reste supérieur à sa tendance pré-crise. Il pâtit néanmoins de la dégradation de l’environnement international avec l’invasion russe de l’Ukraine ainsi que des dynamiques divergentes entre économies.

•En 2023, les échanges de biens et services devraient connaître un net ralentissement en lien avec la décélération de l’activité mondiale.

Environnement international : politique commerciale :

Un contexte international marqué par un regain des tensions commerciales :

➢ Apparition de nouvelles tensions commerciales entre l’UE et les États-Unis avec l’adoption de la loi sur la réduction de l’inflation (Inflation Reduction Act) malgré la pérennisation du conseil Commerce et Technologies (TTC) comme enceinte de dialogue privilégié

➢ Poursuite des tensions commerciales Chine-États-Unis avec un risque de découplage ciblé et de duplication des activités de la part des entreprises (présence en Chine pour le marché chinois s’ajoutant à une présence hors de Chine pour le reste du monde)

➢ Regain des tensions entre l’UE et la Chine : demandes d’ouverture de panels à l’OMC à l’encontre de la Chine sur i) les restrictions des importations lituaniennes et ii) la propriété intellectuelle ➢ Apaisement des tensions entre l’UE et le Royaume-Uni.

Une stratégie européenne offensive :

➢ Des résultats significatifs sous la PFUE sur les trois volets de la politique commerciale de l’UE :

• Assertivité avec la signature de l’instrument de réciprocité dans les marchés publics et instruments autonomes de lutte contre les pratiques déloyales ;

• Durabilité avec les accords au Conseil sur le mécanisme d’ajustement carbone et la déforestation importée, et la nouvelle approche de l’UE sur les engagements de développement durable dans les accords de commerce ;

• Ouverture avec la 12e conférence ministérielle de l’OMC, le Conseil commerce et technologies avec les États-Unis, et la finalisation des négociations UE-Nouvelle-Zélande;

➢ Modernisation de l’accord d’association UE-Chili, poursuite des travaux législatifs (instrument anticoercition, accords sur le MACF et la déforestation importée…)

À PROPOS D’EXPANSIO :

Société de conseil en développement international. Expansio réponds à l’ensemble de vos besoins : stratégie, accompagnement, financement, réseau.

𝕃𝕖 𝕡𝕝𝕦𝕤 Nos outils vous offrent désormais des performances inimaginables.

𝗘𝘅𝗽𝗮𝗻𝘀𝗶𝗼 𝗥𝗲𝗽𝗼𝗿𝘁© 𝐶𝑖𝑏𝑙𝑎𝑔𝑒 𝑝𝑎𝑦𝑠 Nous vous aidons à cibler les pays les plus prometteurs pour votre entreprise en fonction de vos produits ou services.

𝗘𝘅𝗽𝗮𝗻𝘀𝗶𝗼 𝗥𝗲𝗽𝗼𝗿𝘁© 𝐴𝑖𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑟𝑡 Nous vous accompagnons dans la recherche et l’obtention d’aides financières pour vos projets.

𝗔𝗽𝗮𝗹𝗶𝘀© 𝑉𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒 Surveillez les tendances de votre marché, vos opportunités d’affaires à l’international, les événements clés, vos concurrents, mais aussi les innovations et les évolutions réglementaires qui peuvent impacter votre entreprise.

𝗔! 𝐿’𝐼𝑛𝑡𝑒𝑙𝑙𝑖𝑔𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑟𝑐𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑏𝑦 𝐸𝑥𝑝𝑎𝑛𝑠𝑖𝑜 Découvrez à qui vos concurrents et fournisseurs vendent et à quels prix. Analysez les activités commerciales sur des marchés nationaux spécifiques, explorez le potentiel de votre portefeuille de produits dans le monde entier.

𝗖𝗼𝗿𝘆𝗹𝗹𝗶𝘀© 𝗯𝘆 𝗘𝘅𝗽𝗮𝗻𝘀𝗶𝗼 𝐿𝑒 𝑠𝑎𝑙𝑜𝑛 𝑑𝑖𝑔𝑖𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑢 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒𝑟𝑐𝑒 𝐼𝑛𝑡𝑒𝑟𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙 : accessible 24h/24 – une palette de solutions opérationnelles qui répondent à toutes les problématiques et challenges liés à votre déploiement international, partout dans le monde.

𝗨𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗴𝗹𝗼𝗯𝗮𝗹𝗲 𝗮𝘂 𝘀𝗲𝗿𝘃𝗶𝗰𝗲 𝗱𝘂 𝗱𝗲́𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 :

▶️ Plus de 1 500 entreprises accompagnées,

▶️ Un réseau de partenaires dans le monde entier.

▶️ Plus de 25 Millions d’euros de budgets de prospection internationale confiés chaque année.

▶️ Des tarifs accessibles et dédiés aux TPE, PME et ETI.

▶️ Une équipe disponible, sur toute la France.

▶️ Des valeurs fortes : éthique, rigueur, réactivité, disponibilité et recherche permanente de l’excellence.

PRENDRE RENDEZ-VOUS

Pour suivre l’actualité du commerce international,
inscrivez-vous à notre newsletter

Inscrivez vous

Besoin d'un renseignement ?
Contactez-nous

Nous répondrons à votre demande dans les plus brefs délais.

Contact